D'autres mots.

Parcourir en moi les évidences obscures qui tournent et tourbillonnent pour échapper au sens. Laisser s'en exprimer ce qui hurle et se fige, dans des saccades brusques et des mots anarchiques. Le souffle entrecoupé, les mots comme déchirés, dans les volutes de haine qui cachent l'oeil peureux. Tu es le papillon qui pose ses couleurs et allège la vie de son vol d'espoir. J'agite, je frissonne et en moi l'inconstance au delà des raisons qui brûlent d'exister. le regard est absent, le corps vide et figé dans l'expression glaciale de l'incompréhension. Et ce qui reste là, dans les cendres d'une autre a peur d'être de trop, brisant les vérités. Tu es le papillon qui pose ses couleurs et allège la vie de son vol d'espoir. Parfois quand tout se pose, qu'entre le chant des feuilles, je retrouve un sourire caché sous les débris. Parfois je vois passer le vent des certitudes sans qu'il ne vienne frôler la fragile structure. Parfois je suis ici, présente en cet instant et le bruit se fait mat jusqu'à se rendre sourd. Je suis le papillon qui pose ses couleurs et allège la vie de son vol d'espoir.