Deux sans moi, et moi.

Je suis l'illégitime, la femme de trop Tu es la légitime, la femme qu'il faut Je suis l'ombre de ta vie, tu es la lumière dans ses nuits Je suis le mal, celle qui brise, celle qui nuit Tu es victime secrète, au cœur qui luit Et si j'étais l'espoir ? Et si j'étais ta chance ? Celle qui permet une renaissance Et si j'étais l'alarme de ton sommeil destructeur ? Le retour de la flamme qui lui brûle le cœur Et si au lieu de voir celle qui lui tourne autour Tu regardais le vide et l'absence d'amour Tu regardais ses yeux, tu écoutais sa voix Tu reprenais conscience de vous, de lui, de toi ? Moi je le vois trônant au pourtour de ma vie Et toi tu te rebelles après tant de mépris tu avais oublié... Regarde comme il es beau Comme il a le corps chaud Vois son intensité où étais tu passée? Rien n'est jamais perdu.... Sauf pour moi.