Il est jusque dans des senteurs où le cœur se déchire, sur du papier froissé, dans une chambre vide. Il est de ces parfums qui enivrent la nuit de cannelle fleurie, de vanille endiablée et je souffre l’absence de cette odeur sucrée… Car l’envie de ton corps… Et le goût de ta peau… Le plaisir d’être là, près de toi, bien au chaud… Tenter si vainement de cacher mon désir, grelottante, fragile, à demi dénudée. C’est que l’heure se prête à ces songes divins, car la nuit nous envole en son drap de satin, on oublie la pudeur et on cède à la soif… Je me prends à vibrer à mes pensées frivoles, aux corps qui s’entrechoquent, aux cœurs qui s’entrelacent, aux souffles saccadés dans les odeurs d’amour… Je te cherche du nez... Je vais jusque chez ces marchands de fragrances volatiles, ravisseurs de narines en manque, je cherche ton odeur, particule de ta peau, subtilité raffinée dans un bocal en verre... et je trouve, là, je te retrouve... ...mes yeux se ferment, je te rejoins… J’attends un contact, une main qui me frôle… rien… Tu n’es qu’un courant d’air, alchimie olfactive que le vent me ravis. Et cette chambre vide ne cesse d'attendre ton retour...
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La sorcière de Wolfstone
Magie secrète au coeur des mots
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