Laissons nous croire un instant que tout est envolé. Que cette scène-là qui se joue devant nous n’est qu’un théâtre de plus. Laissons en les acteurs se persuader de leur propre tragédie. Éloignons nous un peu, je nous voudrais légers… Parle-moi de tes bonheurs, rions de nos erreurs. Acceptons de rougir si le cœur nous en dit. Oublions toutes ces peurs qui nous paralysent. Je voudrais qu’on s’évade un peu de ce bordel… Je veux des mains qui se frôlent et des yeux qui se cherchent. Je veux des visages heureux et des histoires d’amour. Je veux ton corps entre mes doigts et ton odeur en moi. Je veux retrouver l’insouciance qui s’est évanouie… Jouons à notre tour sur cette scène de vie. Mais faisons de nos jours une tendre comédie. Passons un bon moment puisqu’il faut qu’il soit court. Et si tu ne sais pas, improvise, et suis-moi.
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La sorcière de Wolfstone
Magie secrète au coeur des mots
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